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Tout bien considéré, à la fois la consommation totale de 2021 et celle par habitant sont similaires à 2020. Tout porte à croire que la crise du coronavirus a continué à influencer le comportement des consommateurs l'année dernière. Les deux années se sont toutefois distinguées sur plusieurs plans : de légers décalages au sein des groupes de denrées alimentaires indiquent des changements dans les habitudes de consommation. Les mauvaises conditions météorologiques de l'été 2021 ont fait chuter la production végétale indigène à un niveau inégalé ces dernières années. Le manque a été compensé par des prélèvements sur les stocks et des importations. S’élevant à 52 %, le taux d’auto-approvisionnement était donc faible.