Note de la semaine

En raison de la pandémie, l’USP n’a pas pu tenir sa traditionnelle conférence de presse de début d’année sur une exploitation. A la place, un communiqué de presse ainsi que divers documents sur la thématique « L’idéal… et la réalité » ont été diffusés et des discussions bilatérales se sont tenues à distance avec différents médias. L’écho n’a malheureusement pas été aussi bon qu’avec une véritable conférence de presse. Dès que la situation le permettra, l’USP souhaite à nouveau organiser des événements sur les fermes – également en lien avec les votations de juin prochain.

Comités contre les initiatives phytos extrêmes

L’USP ainsi que les chambres cantonales sont en train de mettre sur pied différents comités d’opposition aux deux initiatives visant l’interdiction des produits phytosanitaires. Tout un chacun peut y adhérer sans obligation supplémentaire ! Une participation aux comités national et cantonal est également possible. Les personnes intéressées à adhérer au comité national peuvent le faire à l’adresse suivante : www.non-initiatives-phytos-extremes.ch/comite.

Loi sur la chasse – Et maintenant ?

L’USP a discuté avec les organisations agricoles concernées du thème de la chasse. Il s’agit de voir comment reprendre le sujet après le refus de la loi révisée en septembre dernier. Le but est d’obtenir rapidement au niveau des ordonnances les adaptations nécessaires à la coexistence entre les troupeaux et les grands prédateurs. Un échange sur la même thématique a également eu lieu avec l’organisation faîtière des agriculteurs autrichiens qui font face aux mêmes défis.

Statistique de la semaine

En raison de la diminution constante du cheptel, le nombre de vaches abattues ainsi que la production de viande bovine baisse régulièrement. Durant les dix dernières années, les quantités ont diminué de 0,9% en moyenne chaque an. L’essor d’une production extensive de vaches mères ainsi que l’optimisation de l’élevage laitier (vaches conservées plus longtemps notamment) renforcent cette évolution. La sécheresse de 2018, et ses conséquences sur les quantités de fourrage disponibles fin 2018 et début 2019, a temporairement augmenté les quantités et fait pression sur les prix. Depuis, la situation est revenue à la normale permettant une bonne situation en ce qui concerne les prix à la production.