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En direct de l’USP n°.12 (22 – 26 mars 2021)

Note de la semaine

Les partisans des deux initiatives phyto extrêmes lancent beaucoup d’arguments- souvent sans connaître en détail les textes des deux initiatives. Les conséquences d’une adoption de ces textes vont dans un sens : Davantage de gaspillage alimentaire et d’importations, augmentation du prix des denrées alimentaires indigènes, etc. Si ces conséquences étaient connues de toutes et tous, certains changeraient encore leurs avis !


 

Discussions avec GastroSuisse

Une délégation de l’USP a échangé avec GastroSuisse sur les thématiques actuelles. La gastronomie vit, en raison des mesures contre le corona, une crise sans précédent. Ainsi plusieurs projets sont ralentis tels que « le Terroir au menu » ou des stratégies de valeurs ajoutées. En ce qui concerne la réforme sur l’AVS et la loi covid, les deux associations partagent la même opinion. GastroSuisse souhaite également le refus des deux initiatives phyto extrêmes et s’engagera contre.

Commission permanente „Communication“

Les membres de la commission permanente „Communication“ se sont réunis pour la première fois sous la présidence de Markus Kretz (Président de l’union des paysannes et paysans lucernois). Les deux thématiques principales étaient les votations et les activités les concernant ainsi que le point de situation de la stratégie de communication « Paysans suisses». La commission permanente a décidé de renoncer à une thématique annuelle commune en raison des défis actuels. Enfin, les travaux de rédaction sur le monde animal effectués depuis le début de l’année ont rapidement été présentés.

agroPrix 2021

Pour la 29ème fois Emmental Assurance a lancé son concours d’innovations sous le patronage de l’USP. Les gains, mis bout-à-bout, représentent une récompense de 50'000 francs. Les agricultrices, agriculteurs et/ou groupement agricoles ont jusqu’au 30 juin pour inscrire leurs idées innovantes. Le concours recherche des services, produits ou expériences qui ont été éprouvés dans la pratique et engendre des avantages sur le long terme.

Statistique de la semaine

Les gels tardifs du printemps surviennent souvent à un stade sensible des cultures. Celles d’avril 2017 avaient engendré de gros dommages aux cultures fruitières et sur les vignes. Beaucoup d’exploitations craignent les pertes de récolte. Début mai 2019, le gel tardif a causé moins de dégâts. Toutefois la culture fruitière et les colzas ont été endommagés. L’importance des gels tardifs devrait s’accroitre avec le réchauffement climatique.