Note de la semaine

Le Conseil fédéral a mis en consultation le 28 avril dernier le train d’ordonnances concernant l’initiative parlementaire sur les trajectoires de réduction des risques. Ces ordonnances fixent des objectifs très ambitieux et constituent un vrai défi pour tout le secteur agricole. Les responsables des initiatives anti-phytosanitaires ont dû s’étouffer en lisant ces documents et, d’ailleurs, on ne les entend pas beaucoup à propos de ces ordonnances. En effet, celles-ci proposent des solutions concrètes et rapides, qui rendent donc caduques ces deux initiatives incohérentes, contradictoires et lacunaires.

Campagne de votations

La campagne de votation atteint son point culminant. Dès cette semaine, les affiches et sujets digitaux contenant les cinq thèmes de campagnes seront présents dans tous les chefs-lieux. L’affichage de panneaux et de bâches est désormais aussi autorisé dans toutes les zones non payantes. Des flyers à distribuer peuvent être commandés sur le site de la campagne. L’USP remercie chacune et chacun pour le remarquable engagement contre ces initiatives qui menacent l’existence de l’agriculture suisse.

Chambre d’agriculture

Suite à la séance d’information sur divers thèmes à laquelle les membres de la chambre d’agriculture ont participé mi-avril, les votations par correspondance ont eu lieu. La majorité des décisions étaient unanimes. La loi sur le CO2 a toutefois donné lieu à plus de discussions. La chambre d’agriculture a finalement retiré sa recommandation de liberté de vote et a décidé, à la majorité, de soutenir la loi.

La Suisse fleurit

L’action „la Suisse fleurit“ remporte un énorme succès. D’une part les familles paysannes sèment des bandes fleuries dans près de 530 endroits, et d’autre part, c’est plus de 1’400 personnes privées qui ont commandé des sachets de graines pour, grâce aux fleurs semées chez eux, promouvoir les insectes. Des paquets de semences peuvent encore être commandés ; plus d’informations à l’adresse suivante : www.la-suisse-fleurit.ch.

Réseau suisse pour le soja

L’assemblée générale du Réseau suisse pour le soja a décidé à l’unanimité d’étendre une directive à d’autres composants importés des aliments pour animaux. Ainsi, dès la récolte 2021, les céréales fourragères importées (blé, orge, avoine) seront issues de cultures dont la maturité n’a pas été activée à l’aide d’un traitement au glyphosate. Les brisures de riz ainsi que le gluten et la dextrose de maïs seront issus de cultures durables et certifiées dès le 1er janvier 2022 et respectivement le 1er janvier 2024 pour le maïs. L’augmentation des coûts devra être répartie sur l’ensemble de la chaîne de production. L’USP est membre de Réseau suisse pour le soja depuis sa fondation.

Statistique de la semaine

Avec 7,78 millions de tonnes de matière sèche, le besoin en nourriture des animaux de rente a, en 2019, diminué de 1,7 % par rapport à l'année précédente. Ce recul est principalement dû à la diminution de la consommation de fourrages grossiers (bovins, ovins, caprins, chevaux). La plus grande partie du fourrage (65,3 %) provient de cultures fourragères pluriannuelles, principalement de l’herbe, fraîche ou transformée (foin, ensilage, herbe sèche). Les autres produits principaux (22,1 %) sont principalement des céréales. Les importations de sous-produits ont augmenté ces dernières années (5,5 %), notamment celles provenant de la transformation des oléagineux. Il existe aussi des sous-produits issus de la transformation de matières premières agricoles indigènes (5,1%). Ceux-ci proviennent de la transformation des céréales (son), de la betterave sucrière (pulpe de betterave et mélasse) et des oléagineux (tourteaux). Le bilan fourrager 2019 sera publié le 10 mai 2021.