Note de la semaine

Dans le cadre de la campagne actuelle sur les initiatives contre les produits phytosanitaires, il faut souligner l’engagement exceptionnel, tous labels confondus, des agricultrices et des agriculteurs de tout horizon, des paysannes ou encore des jeunes du champ professionnel. Ils ont mis en place des pancartes, des bâches, des motifs paysagers, distribué des tracts, tenus des stands et étaient actifs sur les réseaux sociaux. Quel que soit le résultat du 13 juin prochain, il faudra se souvenir de cet engagement et de cette cohésion qui offrent de belles perspectives pour le futur de notre agriculture.

Votations

Dans la dernière ligne droite avant les votations, ces deux dernières semaines ont été consacrées à différentes activités pour convaincre les électrices et les électeurs. Ceux qui s’opposent aux initiatives ont été encouragés à aller voter. Cette mobilisation sera décisive en regard des résultats serrés attendus. L’USP s’est également préparé pour le dimanche des votations : le comité du « 2x non » se rencontrera sur une exploitation agricole près de Berne, à Oberbottigen afin de prendre connaissance des résultats. Nous espérons une bonne issue à ces votations avec un « 2x non » comme preuve de confiance pour une agriculture indigène !

Conférence des parlementaires agricoles

Comme à l’accoutumée en début de session, l’USP a invité les parlementaires agricoles à un échange sur les objets de la session en lien avec le secteur agricole. La participation était très réjouissante.

Assemblée des délégués des producteurs de pomme de terre

Malgré le report de l’assemblée des délégués des producteurs suisses de pommes de terre, celle-ci a tout de même eu lieu virtuellement. En plus des objets relatifs aux statuts, Felix Luder de Curtilles, Alban Egger de Guschelmuth et Nicolas Seiler de Satigny ont été élus au comité.

Perspectives économiques internationales

Des experts de l’OCDE ont informé des perspectives économiques internationales. La Suisse, l’Allemagne et l’Autriche tirent bien leur épingle du jeu en comparaison internationale. Le marché international a renchéri, selon les branches, jusqu’à 300%. Les raisons de ce renchérissement sont des problèmes de livraisons des produits semi-transformés et de certaines matières premières comme le bois. Des goulets d’étranglement touchent l’alimentation. Les prix des denrées alimentaires augmentent comme en 2008. Dans les pays en voie de développement tributaires des importations, l’approvisionnement est déjà insuffisant.

Statistique de la semaine

En 2021, la culture de betteraves sucrières, selon des chiffres provisoires de Sucre Suisse SA, a reculé principalement en suisse romande. 16'433 hectares de betteraves sont cultivés cette année. Soit 1468 hectares (-8.2%) de moins en comparaison de l’année précédente. En 2014, la betterave sucrière avait connu une année record avec plus de 21'000 hectares semés.