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En direct de l‘USP n°36 (31.08 – 4.09.2020)

Note de la semaine

Vendredi dernier, le comité de soutien à la révision de la loi sur la chasse a organisé une manifestation sur la place fédérale. L’objectif était de rappeler l’importance de cette révision pour les régions de montagne et les zones rurales selon le principe « sensibiliser, informer et mobiliser ». Plusieurs espèces d’animaux de rente ainsi que des délégations issues de tous les cantons étaient présents. Ceci a démontré la solidarité avec les régions particulièrement touchées par les attaques de loups. Cette solidarité est essentielle pour trouver des majorités sur cette votation mais également pour d’autres dossiers centraux pour l’agriculture suisse ces prochaines années.


 

Plateforme « Communication de base »

L’USP a organisé pour la 7ème fois la plateforme d’échanges des partenaires de la communication de base. Celle-ci réunit notamment les personnes en charge du marketing et de la communication dans les organisations agricoles et vise à renforcer les échanges d’informations ainsi que les synergies en lamatière. L’intérêt d’une telle rencontre est également d’échanger sur les propositions et idées venant des régions ou des organisations sectorielles. La matinée a été principalement consacrée au renforcement et à l’optimisation de la marque « Paysans uisses ». Qu’est-ce qui rend une marque forte ? Comment la promouvoir ? Jusqu’où faut-il la différencier des autres marques? Toutes ces questions ont été débattues. L’après-midi a, quant à lui, permis d’échanger avec des blogueurs et autres influenceurs sur les supports numériques.

Agridigital

Quelques 40 personnes ont discuté des façons d’améliorer l’échange des données agricoles entre les institutions publiques et les acteurs privés. Les obstacles sont variés : manque de standards, barrières légales, absence de clarté dans la propriété des données, interfaces lacunaires, peu d’intérêts aux échanges (par exemple avec des concurrents). Ces difficultés ont été identifiées et priorisées et seront traitées avec différents partenaires dès novembre dans le cadre de groupes de travail. Des projets concrets tels que le monitoring des flux de nutriments et de produits phytosanitaires, l’échange des géodonnées, le géoréférencement ou la définition des données de structure seront au centre de ces travaux.