Note de la semaine

Le Conseil national s’est penché sur l’initiative parlementaire «trajectoire de réduction des risques » et a durci le résultat par rapport au Conseil des Etats. En l’état actuel, le texte ne tient pas assez compte de tout ce que l’agriculture a déjà réalisé en termes de diminution des intrants. Il néglige également les mesures déjà en route. Il reste à espérer que la chambre des cantons corrigera le texte dans un sens plus réaliste et orienté vers la pratique

Comité

La dernière séance du comité de l’année a été en même temps la première pour les sept nouveaux membres. Le riche ordre du jour comprenait la situation des marchés, le référendum contre l’accord de libre-échange avec l’Indonésie (le comité a préavisé en faveur de cet accord en direction de la Chambre suisse d’agriculture), la consultation en cours sur la production indigène de sucre, la prolongation du moratoire sur les OGM, le contre-projet à l’initiative pour les glaciers, la PA 2022+, la révision de la formation professionnelle initiale, la future campagne de votation contre les initiatives phytos extrêmes ainsi que le budget 2021 de l’USP. Enfin, la discussion a porté sur le traitement parlementaire du jour concernant la trajectoire de réduction des risques et un communiqué de presse exprimant la déception de l’USP contre les durcissements a été adopté.

Rapport sur le potentiel des grandes cultures

Les nouvelles tendances de consommation – végétarisme, végétalisme, protéines végétales, etc. – traversent la société. Les questions climatiques jouent également un rôle. La commission permanente « production végétale » a rédigé un rapport sur le potentiel pour l’agriculture suisse des différentes grandes cultures dans ce contexte. Ce document analyse les principales cultures, décrit l’évolution des surfaces et des quantités, les défis agronomiques, les flux internationaux, la protection à la frontière ainsi que l’importance économique de chaque culture. Un court résumémontre à la fin de chaque culture son potentiel futur enmatière de surfaces et de quantités. En conclusion, il est possible de faire ressortir du potentiel pour la plupart des culturesmême si celui-ci nécessite des adaptations en matière de conditions-cadres.

Déclaration des modes de production

Un sous-groupe de la coalition sur le Mercosur, composé de l’USP, de la PSA et de la FRC a préparé, en compagnie de la Conseillère aux Etats Maya Graf (Verts, BL), une motion de commission exigeant un renforcement de la déclaration des modes de production et de la provenance. Celle-ci a été soutenue par le Conseil des Etats par 36 voix contre 6. Les trois organisations ont maintenant préparé une liste des modes de production problématiques qui sera discutée avec l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires.

Bilan alimentaire

Agristat a mis à jour le chapitre 7 « Bilan alimentaire » des statistiques et évaluations avec les chiffres provisoires pour l’année 2019. Il s’agissait du dernier chapitre encore basé sur les chiffres 2018. La publication complète de l’année 2019 est ainsi en préparation. Les graphiques du chapitre 7 ont également été mis à jour.