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En 2018, le bétail bovin est devenu meilleur marché qu’en 2017 pour les bouchers. En cumulé, la production de viande de gros bétail bovin a augmenté de 7,4 % vers la fin de cette année. Sous l’effet de la hausse de la production de viande bovine, encore attisée par la pénurie de fourrages durant l'année de sécheresse 2018, les prix à la production ont baissé. Les taureaux de classe T3 livrés à l’abattoir valaient en moyenne 8 fr. 57 en 2018, soit 65 centimes de moins qu’en 2017. Les génisses de classe T3 rapportaient en moyenne 8 fr. 51, soit 70 centimes de moins qu’en 2017. En permanence, des agriculteurs abandonnent la production laitière pour se tourner vers la production de viande bovine. La plupart se sont lancés dans l’engraissement de bétail bovin. Les vaches de boucherie de classe T3 valaient en moyenne 7 fr. 90 en 2018, soit 31 centimes de moins qu’en 2017. Les vaches peu charnues de classe A3 valaient en moyenne 7 fr. 03, soit 32 centimes de moins qu’en 2017 dans cette catégorie. Dans le cas des veaux d’étal, la production est restée stable, car la baisse de 0,1 % se situe dans la zone d’imprécision statistique. Pour les veaux d’étal de classe T3, les engraisseurs de veaux ont obtenu 14 fr. 40 en moyenne, soit 5 centimes de moins qu’en 2017. La production de viande de mouton et d’agneau a progressé de 12 % cette année par rapport à 2017. Sur l'année, les prix des agneaux T3 se sont élevés à 11 fr. 61 en moyenne, soit 57 centimes de moins qu’en 2017.