Note de la semaine

Sur mandat de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays, Agroscope a calculé que la surface disponible en Suisse était suffisante pour permettre un approvisionnement autonome de la population. Selon les modélisations, l’apport serait alors de 2'340 kcal par habitant, soit environ 25% de moins qu’aujourd’hui. Ceci nécessiterait cependant un régime alimentaire bien plus basé sur les céréales et les pommes de terre qu’au-jourd’hui. Il est rassurant de savoir que notre alimentation serait assurée en cas d’extrême nécessité. Le principe de base voulant que l’agriculture suisse puisse remplir cet objectif doit être continuellement et aujourd’hui déjà respecté. Ceci a été confirmé par le peuple et les cantons le 24 septembre 2017.

Protection des plantes

L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) est responsable du permis de traiter. Actuellement, les agriculteurs obtiennent ce papier dans le cadre de leur formation CFC. Avec la mise en oeuvre du Plan d’action national produits phytosanitaires, il est prévu qu’à l’avenir il soit obligatoire de suivre des formations continues. L’OFEV a lancé une large consultation au sujet de ces modifications. L’USP a préparé une position sur le sujet et la transmettra ces prochains jours à ses sections. Le délai est extrêmement court puisqu’il se situe au 17 août 2018.

Buuretv.ch dès maintenant également agriculturetv.ch

Le portail vidéo buuretv.ch existe désormais également en français. Ainsi, les francophones peuvent maintenant également découvrir les multiples facettes de l’agriculture suisse grâce à de nombreuses vidéos passionnantes. Tous les films seront disponibles dans l’une des deux langues et sous-titrés dans l’autre. Ils sont visionnables sous www.buuretv.ch ou www.agriculturetv.ch.

Statistique de la semaine

En 2017, les abricots ont représenté avec 736 hectares la troisième culture fruitière en termes de surface cultivée. Ils ont quasiment rattrapé les poires qui sont cultivées sur 769 hectares. Pour comparaison, la surface d’abricots en 2000 était de 519 hectares. A cette époque, on en trouvait presque exclusivement en Valais et la palette des variétés était très restreinte. Grâce à l’introduction de nouvelles variétés offrant différentes périodes de matura-tion, couleurs et qualités gustatives, la culture est devenue plus intéressante en Valais mais également dans d’autres cantons.