Note de la semaine

Le Conseil fédéral a publié cette semaine une étude sur le glyphosate en réponse au postulat 17.4059 "Utilisation du glyphosate. Étudier l’opportunité et les modalités d’un plan de sortie progressive". La Suisse est l'un des pays où l'utilisation est la plus faible et aucun traitement avant récolte n’est autorisé. Les quantités ont diminué de plus de 60% au cours des dix dernières années. Le Conseil fédéral entend poursuivre sur cette voie à l'aide du plan d'action Produits phytosanitaires, de l’initiative parlementaire « Réduire le risque de l'utilisation de pesticides »  (Iv. Pa. 19.475) et des programmes de réduction prévus dans la politique agricole. Elle estime qu'une interdiction n’aurait pas les effets escomptés. Elle serait contre-productive en termes d'érosion, de compactage, de méthodes de culture préservant les sols, de dommages causés aux vers de terre, d'émissions de CO2 et de pertes de nitrates. Nous sommes tout à fait d'accord avec le Conseil fédéral.

Conférence des parlementaires agricoles

L‘USP a invité, au début de la session d’hiver, la conférence des parlementaires agricoles lors de deux dates pour un échange sur les thèmes agricoles planifiés pendant la session. Une quinzaine de personnes ont pris part à chaque rencontre. Il a notamment été question de l’initiative parlementaire sur la réduction des risques liés aux produits phytosanitaires et aux pertes de nutriments et des motions majoritaires et minoritaires respectives en instance au Conseil national. En outre, la suspension de la PA22+, qui est en cours de discussion au Conseil des Etats.

Commission permanente Communication

Les membres de la commission permanente Communication de l‘USP ont discuté du travail réalisé dans le cadre de la campagne sur la votation du 13 juin depuis leur dernière rencontre ainsi que des mesures prévues au niveau cantonal et national. Les sujets de la campagne ont été testés et les résultats ont été utilisés pour retravailler la mise en page et les messages. Les membres ont également été informés sur l’état d’avancement de la révision de la marque « Paysans suisses ». Enfin, ils ont fait leurs adieux au président Christian Galliker qui, en raison de son âge, a dû quitter le comité de l’USP en tant que représentant des jeunes agriculteurs.

Commission des jeunes agriculteurs

La dernière séance 2020 de la commission des jeunes agriculteurs a eu lieu sous la direction de la nouvelle co-présidence et sous la présidence de Daniel Hasler. Après une enquête auprès des sections régionales, la commission déterminera la marche à suivre et sa participation à la campagne de vote contre les deux initiatives extrêmes sur les pesticides.

Opération „Sapins de Noël“

Cette année, « Paysans suisses » renouvelle son opération « Sapins de Noël ». Celle-ci comprend de nouveau un concours et 50 sapins de Noël seront tirés au sort parmi tous les participants. L’opération a lieu entre le 1^er et le 14 décembre et sera mise en avant sur les différents canaux des médias sociaux et sur internet. Elle est complétée par une histoire sur cette thématique sur la page https://www.agriculture.ch/article/sapins-de-noel-suisses-cultives-ici/. On espère ainsi motiver la population à acheter des arbres de Noël cultivés en Suisse.

Branche sucrière

En raison des restrictions liées au COVID-19, les séances d'information de la branche sucrière ne peuvent pas être organisées en présentiel. La Fédération suisse des betteraviers (FSB), en collaboration avec le centre spécialisé et Sucre Suisse a mis en ligne des présentations pour les producteurs.

Statistique de la semaine

La consommation d'énergie alimentaire par habitant est passée de 13’387 kilojoules en 2007 à 12’573 kilojoules en 2019, soit une baisse de 6,1 %. Le tourisme d'achat, qui n'est pas inclus dans le bilan alimentaire, ne fournit pas d'explication suffisante à ce sujet. Le vieillissement de la population et le déclin de l'activité physique en sont les causes possibles. En termes absolus, la consommation d'aliments d’origine végétale (-463 kJ) a diminué plus fortement que celle d'aliments d’origine animale (-351 kJ). En termes relatifs, cependant, la consommation de denrées alimentaires d’origine animale, avec une baisse de 8,6%, a diminué plus fortement que celle de denrées alimentaires d’origine végétale, avec une baisse de 5,0%.