Note de la semaine

Avec le scrutin de dimanche dernier se termine une campagne intense pour laquelle l’engagement des familles paysannes a été plus important que jamais. Quels que soient les branches de production, les labels, l’âge des exploitants, l’immense majorité des fermes de ce pays ont participé à la campagne sous forme de poses d’affiches ou de bâches, de construction d’éléments paysagers, de présence sur les stands ou encore sur les réseaux sociaux. Un énorme merci à tous pour l’engagement des derniers mois ! Jusqu’au bout, nous n’avons rien lâché – et ceci a payé au final !

Votation sur les initiatives phytos extrêmes

Le peuple suisse et les cantons ont clairement repoussé les deux initiatives « eau potable propre » et « sans pesticide de synthèse ». L’USP, ainsi que le reste du secteur agroalimentaire indigène, est heureuse que ces deux textes extrêmes n’aient pas trouvé de majorité. Ils auraient réduit la production locale, accru les importations et augmenté le prix de la nourriture suisse. De plus, l’initiative « eau potable propre » n’aurait rien amené à la protection de l’environnement. Enfin, avec la nouvelle règlementation sur les pesticides, la durabilité dans la production agricole sera renforcée.

Dialogue avec Aldi

Une délégation de l’USP s’est entretenue avec Aldi Suisse à propos de différents sujets d’actualité. Il s’agissait notamment de l’état des lieux des marchés agricoles ainsi que de la politique agricole. Aldi Suisse s’engage toujours plus en faveur des produits indigènes voire locaux en ce qui concerne l’alimentation.

Statistiques et évaluations : Bilans d‘approvisionnement

Agristat a publié la mise à jour du chapitre 4 « Bilans d’approvisionnement » des « Statistiques et évaluations concernant l’agriculture et l’alimentation (SEE) ». Il comprend notamment des données détaillées sur les bilans fourragers. Un rapport explicatif de ces données est disponible dans la dernière édition de l’actualité d’Agristat.

Statistique de la semaine

Les prix mondiaux pour les matières premières agricoles prennent actuellement l’ascenseur. Plusieurs causes sont à l’origine de ceci : hausse des prix du carburant, coûts de transport en augmentation, forte demande chinoise, faibles rendements aux Etats-Unis. Tout ceci nous rappelle l’évolution connue en 2007 – 2008. Dans un pays comme la Suisse, où la part du revenu des ménages consacrée à l’alimentation est en baisse, tout ceci ne devrait pas trop poser de problèmes. En revanche, dans les pays en développement, où le coût de l’alimentation représente la moitié des dépenses, cette situation risque d’être dramatique pour les plus pauvres. La hausse des prix mondiaux – qui concerne également les carburants et les engrais – fera augmenter les coûts de production en Suisse.