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En ce début d’avril, la météo nous a propulsés dans des conditions très printanières, les troupeaux sont dans les pâtures, il se produit beaucoup de lait et il y a chaque semaine moins d’animaux sur les marchés. Les statistiques nous démontrent une fois de plus que le cheptel bovins continue de s’éroder, ce qui provoque des tensions sur le marché des remontes et tout particulièrement un déséquilibre pour l’approvisionnement indigène de vaches pour la transformation. Afin de maintenir une situation stable et que la demande du marché et de la consommation soit couverte, il est nécessaire de libérer des quantités importantes de demi-carcasses VK (1'200 tonnes pour cette dernière période).
Quel serait l’outil pour empêcher le prix- tabelle actuel pour les VK T3 qui a atteint Fr.8.- de dépasser cette limite raisonnable. En effet, cela n’est dans l’intérêt de personne que ce prix des vaches continue de s’emballer pour finir en crash, comme cela a été le cas en fin de période estivale l’année dernière. Les marchands, nos acheteurs, contraints dans une situation de faim, contribuent sur les places de marchés à créer de la surenchère, tant mieux pour les producteurs qui réalisent ces prix élevés. Force est de constater que sur ces mêmes marchés, à cette période, beaucoup d’animaux ne sont pas acheminés sur les abattoirs mais prévus pour compléter les effectifs d’alpages. Encore une fois, il faut déplorer les effets pernicieux du système des paiements directs (les contributions d’estivage) qui influencent négativement les conditions du marché. Essayons de rester la tête froide, que les prix du bétail bovin tiennent ce niveau durablement.