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À l’heure actuelle, il y a pléthore de veaux d’engrais dans un contexte de faible demande. Les engraisseurs achètent peu de veaux ces temps-ci, car les étables d’engraissement sont pleines à craquer d’animaux bientôt prêts à l’abattage. Les prix des veaux d’engrais baissent. L’encombrement du marché, qui est saisonnier et plus ou moins marqué d’une région à une autre, persistera encore quelques semaines. Les veaux d’engrais de moins de 70 kg de poids vif trouvent difficilement preneur à l’heure actuelle, d'où l'avantage d’attendre qu’ils pèsent 70 kg pour les vendre. À partir de décembre, la demande en veaux d’engrais va reprendre et, dès février ou au plus tard en mars 2019, les veaux d’engrais coûteront de nouveau plus cher.
En raison de la pénurie de fourrage, les abattages de vaches ont augmenté de 2500 unités sur les trois premiers trimestres de 2018 par rapport à la même période de 2017. Fin septembre, le cheptel de vaches laitières comptait 6000 têtes de moins qu’une année plus tôt, selon la Banque de données sur le trafic des animaux. Pour la saison des vêlages qui s’amorce, cela signifie qu’une baisse des naissances de veaux est à prévoir. En mars prochain, l’accumulation de veaux sur le marché ne sera plus qu’un lointain souvenir, et les veaux d’engrais vaudront alors leur pesant d’or pour le commerce de bétail et les engraisseurs de veaux. Les nombreux labels, existants ou nouveaux, destinés à valoriser les veaux d'étal stimulent encore plus la demande en jeunes veaux d'engrais.