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Notre travail en 2023

Voici une sélection des thèmes qui nous ont occupés en 2023 :

Conférence de presse de début d’année

Nous avons commencé l’année par notre traditionnelle conférence de presse de début d’année. Celle-ci était consacrée aux constructions en dehors de la zone à bâtir. Sur l’exploitation de la communauté père-fils de Fritz et Michael Balsiger à Gerzensee, nous avons montré, dans une nouvelle étable de vaches laitières, que l’agriculture est tributaire de la construction de bâtiments modernes. L’initiative paysage aurait rendu ces constructions impossibles. La conférence de presse a attiré du monde et fait l’objet d’une large couverture médiatique. À cette occasion, nous avons lancé le nouveau ZOOM numérique « Aménagement du territoire ». Il discute les questions d’aménagement du territoire dans le contexte de la production tributaire du sol, de la production indépendante du sol, du stockage et de la vente d’aliments, des habitations agricoles, des activités proches de l’agriculture ainsi que des installations solaires et de biogaz.

De meilleurs prix à la production

En 2022, il n’a pas été possible de répercuter entièrement la hausse des coûts des intrants. L’agriculture n’a pas profité de la hausse des prix à la consommation dans la même mesure que les échelons en aval de la chaîne de création de valeur. En 2023 s’est ajoutée la mise en œuvre des mesures prises dans le cadre de l’initiative parlementaire Trajectoires de réduction, qui ont entraîné un surcroît de travail et une baisse des rendements. La Chambre suisse d’agriculture a donc exigé des acheteurs une augmentation des prix à la production d’environ 10 %.

 

Paiements directs

Le Conseil fédéral avait annoncé un programme d’économies rigoureux pour 2024, prévoyant notamment des coupes dans le crédit agricole. L’USP a fait tout son possible pour éviter les coupes budgétaires. En été déjà, elle a organisé une conférence de presse à Berne avec les familles paysannes et les jeunes agriculteurs, au cours de laquelle elle a mis l’accent sur l’écart qui se creuse entre les prestations fournies et les indemnités versées pour celles-ci. Lors de l’AD, les délégués et déléguées ont brandi un carton rouge au gouvernement et ont adopté une résolution. Finalement, peu avant la fin de l’année, des débats animés au Parlement ont permis d’éviter une réduction du crédit agricole et plus particulièrement des paiements directs.

Élections fédérales

Toute l’année a été placée sous le signe des élections fédérales. L’année précédente déjà, l’USP avait entamé à cet effet une collaboration stratégique avec economiesuisse, l’Union patronale suisse et l’Union suisse des arts et métiers, ainsi qu’une campagne commune intitulée « Perspective Suisse ». Parmi les mesures prises, on peut citer un grand évènement médiatique sur la place Fédérale au début de l’année, diverses vagues d’affiches, un travail intensif sur les réseaux sociaux, des annonces ciblées ainsi que des distributions de drapeaux et de bâches. Le résultat des élections a été très réjouissant du point de vue de l’agriculture : non seulement les parlementaires paysans démissionnaires ont pu être remplacés, mais plusieurs autres ont réussi à se faire élire. Comme des dossiers importants seront traités lors de la prochaine législature, la nouvelle composition du Parlement était d’une grande importance pour l’agriculture.

 

Initiative biodiversité

Le contre-projet à l’initiative biodiversité a fait l’objet de nombreuses discussions au Parlement. L’USP s’est engagée à ce que les Chambres le rejettent et que seule l’initiative soit soumise au vote, notamment parce que la proposition élaborée par le Conseil national serait allée beaucoup plus loin que l’initiative elle-même. Lors la dernière session de l’année, le contre-projet a été définitivement abandonné. Dès l’automne, l’USP a commencé à mettre en place une alliance des branches concernées pour un NON à l’initiative biodiversité et à préparer les éléments de la campagne. Pour ce faire, elle a invité trois agences à une spéculative et a effectué un prétest auprès de la population avec les trois meilleures propositions.

Aménagement du territoire

Après une longue bataille sur la construction en dehors de la zone à bâtir, le Parlement a réussi à faire passer la révision de la loi sur l’aménagement du territoire. Le projet est un contre-projet indirect à l’initiative paysage, qui a été retirée par la suite. Les points de discorde étaient la stabilisation du nombre de bâtiments hors zone à bâtir ainsi que l’approche de planification qui permet des constructions non conformes à la zone. L’USP a obtenu des allègements importants en ce qui concerne le développement interne et les installations de biogaz. De plus, l’agriculture obtient la priorité dans la zone agricole. L’USP accompagne maintenant l’élaboration de l’ordonnance afin que la loi puisse entrer en vigueur début 2025.

Politique agricole et enquête

Le mini-paquet de la PA22+ adopté par le Parlement concernait la mise en œuvre de mesures incontestées de la politique agricole suspendue pour le début de l’année 2025, ce après que les éléments environnementaux ont été intégrés deux ans auparavant déjà dans l’initiative parlementaire Trajectoires de réduction des produits phytosanitaires et des pertes d’éléments fertilisants. Par ailleurs, des modifications ont à nouveau été apportées aux ordonnances agricoles, sur lesquelles l’USP s’est prononcée avec ses organisations membres dans le cadre d’une consultation. Afin d’être prête pour les discussions sur la politique agricole 2030 avec le Parlement et l’administration, l’USP a commencé à actualiser sa stratégie de politique agricole. Vers la fin de l’année, elle a donc mené une enquête auprès des cheffes et chefs d’exploitations agricoles sur leurs attentes vis-à-vis de la future politique agricole. Avec plus de 5500 réponses, les attentes dans ce contexte ont été largement dépassées.

 

Sécurité alimentaire

À l’occasion du Food Overshoot Day le 7 juillet, l’USP et IP-Suisse ont invité les médias à la ferme de Beatrice Rufer et de sa famille à Deisswil bei Münchenbuchsee. Ce jour-là, statistiquement parlant, la quantité de nourriture consommée en Suisse dépassait celle issue de la production indigène. L’objectif de cette rencontre était d’aborder le thème de la sécurité alimentaire à la lumière de la situation mondiale. Dans ce contexte, nous avons lancé le nouveau ZOOM numérique  « Sécurité alimentaire : que mangent les presque neuf millions d’habitants de Suisse ? », un exposé complet de la situation alimentaire actuelle et des perspectives, tant au niveau mondial qu’en Suisse.

Rapport de situation sur la protection des végétaux

L’interdiction d’un nombre de plus en plus élevé de produits phytosanitaires et le manque d’alternatives fiables et efficaces sur le marché font que la protection de nombreuses plantes cultivées est menacée. Ce phénomène cause non seulement d’importantes pertes de récoltes, mais aussi, à moyen terme, l’abandon de cultures importantes pour l’alimentation. L’USP a élaboré un rapport de situation et une fiche d’information à ce sujet. Le rapport propose huit mesures concrètes pour améliorer la situation.

 

Météo

L’année 2023 a été une nouvelle fois exigeante sur le plan météorologique. Des conditions très variables ont marqué la production. De forts orages, de la grêle et de longues périodes de sécheresse dans certaines régions ont eu des effets sur les rendements. La pression exercée par les ravageurs et les maladies était élevée. Si l’on ajoute à cela l’interdiction de nombreux produits phytosanitaires, certaines régions et cultures ont essuyé de lourdes pertes.

Rapport sur le méthane

En août, nous avons publié un rapport élaboré avec des scientifiques sur les émissions de méthane dans l’agriculture suisse. Celui-ci a montré pourquoi les vaches sont accusées à tort de piétiner le climat.  Les émissions de méthane dans l’agriculture doivent être réduites d’environ 0,3 % par an afin de ne pas causer de réchauffement climatique supplémentaire. Les mesures techniques envisageables en rapport avec les engrais de ferme et leur valorisation systématique dans les installations de biogaz permettent d’atteindre cet objectif sans réduire l’effectif d’animaux.

 

Politique énergétique

L’agriculture a un grand potentiel de production d’énergie. En raison d’influences géopolitiques, les conditions cadres sont actuellement en évolution. Dans un rapport, l’USP a résumé les changements importants pour l’agriculture. La faîtière agricole a également accompagné le processus politique en s’engageant en faveur de conditions cadres permettant aux agriculteurs et agricultrices d’être également des producteurs et productrices d’énergie.

 

Magazine ZOOM « Un commerce durable pour notre alimentation »

En 2017, le peuple suisse a accepté l’article 104a de la Constitution fédérale et ainsi chargé le Conseil fédéral de renforcer la durabilité dans le commerce agricole transfrontalier. Dans son nouveau magazine ZOOM « Un commerce durable pour notre alimentation », l’USP s’est penchée sur les mesures déjà mises en œuvre au cours des six dernières années et sur les manières d’améliorer encore le bilan environnemental des denrées alimentaires importées.

Déchets sauvages

Dix ans après la première campagne, nous avons renouvelé nos outils afin de sensibiliser à la bonne gestion des déchets. Nous avons mis à disposition de nouveaux panneaux à planter le long des routes ainsi que, pour la première fois, des bâches arborant un message fort et un petit panneau pour les chemins de promenade.

 

Loi sur la chasse

Le comité référendaire n’ayant pas réussi à récolter les signatures nécessaires contre la loi sur la chasse adoptée par le Parlement, l’USP et la Société suisse d’économie alpestre (SSEA) ont exigé une mise en œuvre rapide avec de mesures efficaces. Lors de la consultation sur l’ordonnance sur la chasse, les deux organisations ont encore exigé des améliorations. L’ordonnance est entrée en vigueur le 1er décembre et avec elle la possibilité d’abattre les loups et les meutes nuisibles. Par la suite, les organisations environnementales ont torpillé la mise en œuvre effective par des recours, ce que l’USP et la SSEA ont vivement critiqué.

 

Révision de la formation initiale

La consultation interne auprès des organisations membres de l’OrTra AgriAliForm s’est déroulée comme prévu et a été examinée en juillet 2023. Le modèle de formation des agriculteurs et agricultrices CFC a été confirmé et, sur la base des retours, il a pu être encore nettement optimisé. Au cours du second semestre, tous les plans de formation ainsi que l’ordonnance ont été révisés sur la base des résultats de la consultation. Fin 2023, l’élaboration des documents de mise en œuvre a commencé. À partir de l’année scolaire 2026/27, la formation agricole initiale sera dispensée conformément à la nouvelle ordonnance sur la formation.

 

Recyclage des films d’ensilage

L’USP a adhéré à l’association ERDE Suisse afin de contribuer à augmenter le taux de recyclage des films d’ensilage et de réduire ainsi la consommation de ressources. Lors de la conférence des directrices et des directeurs des organisations membres en août, ERDE Suisse a présenté son système. Au début de l’affouragement d’hiver, l’USP a lancé une campagne de participation sur ses canaux de communication.

 

Trois nouveaux modules de foire

 « Paysannes & paysans suisses » a sorti pas moins de trois nouveaux modules de foire. L’exposition sur la biodiversité a pu être découverte une première fois à la BEA en mai. Le conteneur « À la ferme » consacré à la vente directe et à l’agritourisme s’est vu employé lors de l’ALA. Et à l’exposition spéciale de l’OLMA « Découverte de l’alimentation. De la ferme à l’assiette », l’USP a présenté plusieurs éléments sur le thème des produits indigènes et de saison. Les trois modules sont désormais en tournée. En 2023, les éléments de l’USP ont été présents dans plus de 70 foires et expositions.

 

Influenceurs pour « Paysannes & paysans suisses »

En plus de Stefan Büsser, Eli Simic a fait son apparition en 2023 en tant qu’influenceuse sur les réseaux sociaux de « Paysannes & paysans suisses ». Seconda et jeune mère en zone urbaine, l’ex-bachelorette permet de s’adresser à un groupe cible important de la campagne. Et la portée qu’ont les deux influenceurs sur les réseaux sociaux ont de quoi impressionner. En 2023, Stefan Büsser a obtenu avec sa meilleure vidéo une portée payée sur Facebook et Instagram de près de 750 000 personnes et sur YouTube de 47 000 clics. Eli Simic a atteint 370 000 personnes avec sa vidéo de lancement.

Recommandations de vote

Le 18 juin 2023, deux projets ont été soumis au peuple, pour lesquels la Chambre suisse d'agriculture a adopté une recommandation de vote. En ce qui concerne le contre-projet à l'initiative sur les glaciers, elle a décidé, après une discussion animée, de recommander le « oui », car l'agriculture est fortement touchée par le changement climatique. Elle a également recommandé de voter « oui » à l’imposition minimale de l'OCDE pour des raisons de politique financière.

Train d'ordonnances 2023

Dans le cadre de la consultation sur le train d'ordonnances agricoles, l'USP s'est clairement prononcée contre les redistributions prévues des paiements directs, qui entraîneraient des réductions des contributions SST, ainsi que des contributions à la biodiversité et à la sécurité de l'approvisionnement. Le Conseil fédéral a toutefois maintenu cette mesure, car sinon les moyens existants ne suffiraient pas à financer toutes les contributions. L'USP regrette que le financement n'ait pas été suffisamment pris en compte lors de la planification des nouveaux programmes et que l'on en arrive à ces réaffectations à posteriori. Il est réjouissant de constater que la discussion sur le versement direct des suppléments laitiers est désormais définitivement close. Le Conseil fédéral a décidé de maintenir le système actuel, ce dont l'USP se félicite. Enfin, le gouvernement a décidé de fixer les objectifs de réduction des pertes d'azote à 15 %. Et ce, bien que l'USP ait clairement montré dans sa prise de position que l'objectif était trop élevé et que seule une réduction de 10 % était réaliste.

 

Numérisation

Le projet de numérisation le plus important actuellement à l’échelle de l’agriculture est digiFLUX. L'USP accompagne ce projet au sein du groupe d’experts et du comité technique, entretient des échanges étroits avec l'OFAG et s'engage en faveur d'une mise en œuvre compatible avec la pratique. D'autres activités au niveau fédéral sont dues au postulat Bourgeois sur la numérisation dans le secteur agricole. C'est ainsi qu'a été créé à l'OFAG la nouvelle unité de direction « Transition numérique et gestion des données », qui élabore une stratégie de numérisation pour le secteur agroalimentaire. L'USP entretient également des échanges étroits avec cette unité. En parallèle, la faîtière agricole a commencé à travailler à sa propre stratégie de numérisation.

 

Plusieurs

Table ronde sur le bien-être animal

L'Union suisse des paysans a invité les acteurs et actrices de la filière à une table ronde intitulée « Poursuivre le développement du bien-être animal conformément au marché ». Il s'agissait d'évaluer ensemble la situation actuelle du marché des produits issus de labels de bien-être animal, d'identifier les potentiels du marché, les points de départ pour un développement du bien-être animal ainsi que l'augmentation des parts de marché des labels. Les points de départ identifiés feront l'objet d'un suivi en cercle restreint.

Commission spécialisée Recherche et Vulgarisation agricole

Une réunion commune des commissions techniques « Recherche et Vulgarisation agricole », « Production végétale » et « Production animale » a eu lieu sur la PA30. En outre, un échange étroit a été entretenu avec les quatre représentants de la pratique au sein du Conseil d'Agroscope.

Cultures de niche

La demande en cultures de niche en provenance de Suisse reste basse, en particulier dans le canal conventionnel. Cette tendance s’explique par la faiblesse, voire l’inexistence, de la protection douanière, qui rend la production indigène peu attrayante. Le groupe de travail sur les cultures de niche de swiss granum, dont l'USP est membre, se penche sur la promotion de ces cultures. L'USP y représente, avec la Fédération suisse des producteurs de céréales, les intérêts des agricultrices et agriculteurs suisses.

Nouveautés PRIF et Suisse-Bilanz

La prise en compte de la pratique lors des ajustements et des compléments des PRIF et en particulier de Suisse-Bilanz a été insuffisante jusqu'à présent. L'USP a obtenu qu'en 2023, trois représentants de la pratique fassent partie du groupe d'experts Suisse-Bilanz et du groupe d'accompagnement PRIF. Les filières et les organisations de producteurs et productrices peuvent soumettre chaque année des demandes à ces deux organes. L'USP a élaboré une fiche d'information à ce sujet à l'intention des organisations membres et a recommandé aux organisations de soumettre des propositions.

Agriculture de montagne

En collaboration avec le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB), l'USP a organisé plusieurs réunions de la conférence des chambres d’agriculture des régions de montagne sur des thèmes importants pour l'économie alpestre et de montagne, notamment sur les ajustements de la politique agricole, l'aménagement du territoire et la problématique du loup. La faîtière agricole s'est aussi engagée en tant que membre du Conseil des régions de montagne, qui se réunit une fois par an pour discuter les questions cruciales qui touchent les régions de montagne et émettre des recommandations à l'intention du comité du SAB.

Commission des jeunes agriculteurs

La Commission des jeunes agriculteurs de l'Union suisse des paysans (COJA) a connu quelques changements de personnel et une réorganisation de la présidence. Au début de l'année 2023, la révision de la formation agricole initiale a été un sujet clé pour la COJA. Le loup a également été une thématique récurrente cette année, sur laquelle la COJA s’est clairement positionnée en soutenant la révision de l'ordonnance sur la chasse. Une autre priorité a été la PA30. Les jeunes agriculteurs et agricultrices s'engagent pour un développement de fond du système de politique agricole et ont fait part de leurs attentes et de leurs préoccupations dans le cadre du groupe de travail interne de l'USP et du groupe d'accompagnement de l'OFAG.

 « L’école à la ferme » franchit à nouveau la barre des 60 000 élèves

Pour la deuxième année consécutive, le projet « L’école à la ferme » (EàF) a franchi la barre des 60 000 élèves. Les enfants ont profité d'au moins une demi-journée dans une ferme et ont pu découvrir de manière ludique le parcours d'une denrée alimentaire. En outre, Jakob Lütolf, membre du Comité de l’USP, a repris la présidence d’Andrea Bory et marquera ainsi de son empreinte le développement de ce bijou pédagogique au cours des années à venir.

Recherche de fermes désormais en anglais

De plus en plus de jeunes et de personnes vivant dans des zones urbaines adoptent l'anglais comme langue par défaut sur leurs appareils mobiles. Pour que ceux-ci puissent tout de même voir nos vidéos et nos publications sur les réseaux sociaux, l'USP doit également fournir ses annonces et ses pages web en anglais. C'est pourquoi elle a lancé début septembre la version anglaise de son outil de recherche de fermes « Paysannes et paysans suisses ». Celui-ci était déjà disponible en allemand, en français et en italien.

Statistiques agricoles : renouvellement du mandat

Agristat établit une partie des statistiques agricoles publiques sur mandat de l'Office fédéral de la statistique (OFS) et fournit des données dans ce contexte. Agristat traite notamment des données sur la production agricole, les prix des intrants et des extrants agricoles, collabore sur les comptes économiques de l'agriculture et le bilan fourrager et alimentaire et fournit des statistiques à Eurostat et aux organisations internationales. Agristat a pu conclure en 2023 un nouveau contrat avec l'OFS pour la période 2024-2027. Ce contrat définit les missions d'Agristat et assure son financement.

Évolution réjouissante des personnes assurées chez Agrisano

L'évolution des effectifs des assurances complémentaires d'Assurances Agrisano SA a été positive. Avec une augmentation de 0,5 %, le nombre d'assurés et d’assurées dans AGRI-spécial passe à plus de 76 000. L’effectif de l'assurance d’indemnités journalières, enregistre également une croissance réjouissante de 8 %. Plus de 24 500 agriculteurs et agricultrices sont désormais assurés auprès de l'assurance de protection juridique agricole AGRI-protect. L'évolution dans l'assurance obligatoire des soins de la Caisse-maladie Agrisano SA a été très variable d’un canton à l’autre. Globalement, on enregistre une légère baisse d’environ 4 %. L'effet positif de cette baisse est que la solvabilité s'en trouve à nouveau renforcée. La demande pour les plans de prévoyance d'Agrisano Prevos et de la Fondation Agrisano est toujours aussi forte. À l’heure actuelle, plus de 33 000 personnes ont pris des dispositions dans le cadre d'une assurance-risque ou d'une assurance épargne, ce qui correspond à une croissance de 3 % en un an.

Agrisano Prevos : cinquante ans au service des familles paysannes

Agrisano Prevos a fêté son cinquantième anniversaire le 29 janvier 2023. Des représentants et représentantes visionnaires du monde agricole ont décidé, en automne 1972, dans le cadre d’une édition « anniversaire » de l’Assemblée des délégués de l’USP, de créer une fondation pour améliorer la couverture sociale des familles paysannes. Agrisano Prevos, qui s'appelait encore à l'époque « Fondation de prévoyance de l'agriculture suisse », a ensuite été créée le 29 janvier 1973. L'article énonçant le but disposait que la fondation devait en premier lieu assurer la protection et la prévoyance des familles paysannes et de la main-d’œuvre agricole contre les conséquences économiques de la vieillesse, du décès, de l'invalidité, de la maladie et des accidents. C'est sur la mise en œuvre de l'article énonçant le but que repose le concept d'assurance agricole assuré aujourd'hui par la Fondation Agrisano. C'était la première pierre de la vaste offre de prestations et d'assurances que les entreprises Agrisano gèrent aujourd'hui en collaboration avec les chambres cantonales d’agriculture.

Un pas vers l'autonomie

Au cours de l'année de son 50e anniversaire, la fondation a fait un pas important vers l’autonomie de la prévoyance vieillesse à partir du 1er janvier 2024. Le cadre légal permet aux institutions de prévoyance agissant de manière autonome d'obtenir à long terme de bien meilleures perspectives de rendement que les assurances-vie. De ce fait, les avoirs d'épargne des assurés et des assurées augmentent également au moment de la retraite. L'effet positif immédiat de l’autonomisation est l'augmentation du taux de conversion pour les nouvelles rentes de vieillesse : Pour les hommes et les femmes ayant atteints l’âge de 65 ans, il est désormais uniformément de 5,0 %, ce qui correspond à une augmentation des pensions de vieillesse de 12,5 % pour les hommes et de 8,4 % pour les femmes.

AGRI-smart : nouveau modèle numérique d'assurance

En octobre 2023, Agrisano a lancé un nouveau modèle numérique d'assurance pour 2024. AGRI-smart répond au besoin croissant de la clientèle de régler ses affaires personnelles en ligne. Le modèle d'assurance de base bon marché convient à tous ceux et toutes celles qui veulent éviter les temps d'attente chez le médecin et économiser des primes. Les assurés et assurées AGRI-smart prennent contact exclusivement via l'application Medgate lorsqu’une demande d’ordre médical surgit. La prise de contact fonctionne également de nuit, les week-ends, depuis l'étranger et en cas d'urgence. Il est possible de contacter Medgate par téléphone, par vidéo ou par messagerie instantanée.

Grande popularité du nouveau calculateur de primes

Agrisano a introduit un calculateur de primes, que sa clientèle a beaucoup utilisé. À la fin de l'année 2023, il avait été utilisé plus de 100 000 fois. Il est disponible sur www.agrisano.ch. En outre, quelque 11 500 demandes de souscription à l’assurance de base ont été soumises via le calculateur de primes.

Nouveau look pour Agrisano

Depuis début 2024, Agrisano dispose d’une nouvelle identité visuelle. Les images utilisées jusqu’à présent ont été remplacées par des visuels mettant les clientes et clients d’Agrisano en avant. Ces derniers représentent la population agricole et symbolisent la relation de confiance entre Agrisano et ses assurés et assurées. Les photographies ont été réalisées dans des exploitations agricoles au cours de l'année 2023. Le site web d’Agrisano a en outre été entièrement remanié. Sa structure est désormais plus claire et correspond davantage au mode actuel de navigation des internautes. Toutes les annonces, le stand et les articles publicitaires ont également été adaptés en conséquence.

Vous trouverez ici l'aperçu détaillé des objectifs et des mesures selon le programme d'activités :