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Les familles paysannes profitent d’un premier pilier sûr
Le 25 septembre, outre l’initiative contre l’élevage intensif, nous voterons sur la réforme de l’AVS et son financement additionnel par le biais de la TVA. Pour que la réforme puisse entrer en vigueur, les deux votations doivent avoir été acceptées. L’Union suisse des paysans (USP) a donc décidé de voter deux fois oui. Le fait est que, dans l’agriculture, le revenu à l’âge de la retraite provient à 65% de l’AVS, la moyenne se situant à 56% parmi tous les secteurs et les personnes en Suisse. Par conséquent, une «bonne» rente du premier pilier sûre est décisive pour le niveau de vie de nos retraité(e)s.
Les motifs de la réforme sont vite expliqués: dans la prévoyance vieillesse, les prestations ne peuvent plus être financées sur la durée en raison de la pyramide des âges et d’une espérance de vie croissante. La Confédération part d’ailleurs du principe qu’elle ne pourra plus financier l’AVS à partir de 2025, étant donné que les dépenses dépassent les recettes.
Avec le relèvement de leur âge de référence à 65 ans, les femmes contribuent grandement à la stabilisation financière de l’AVS, c’est pourquoi le parlement atténue quelque peu les effets négatifs sur les femmes des générations transitoires par des mesures de compensation; la TVA est quant à elle relevée de 0,4 points de pourcentage.
La réforme de l’AVS apporte aussi de nouvelles possibilités, à l’instar d’un départ à la retraite flexible, en effet, les personnes qui le souhaitent peuvent prendre leur retraite à 62 ans, avec une rente inférieure toutefois, ou elles peuvent travailler jusqu’à 70 ans, ce qui augmente leur rente vieillesse par rapport à la «rente normale» pouvant être obtenue en partant à la retraite à 65 ans. Et il est même possible de «partir partiellement à la retraite», c’est-à-dire qu’on peut par exemple prendre sa retraite à 50% à l’âge de 64 ans et ensuite à 100% à 68 ans.
Conclusion: Il y a sans conteste un besoin d’action au niveau du premier pilier. Les présents objets, à savoir la réforme de l’AVS et son financement additionnel par le biais d’une hausse de la TVA, sont absolument nécessaires et un modèle approprié pour garantir (provisoirement) le premier pilier. Nous avons donc intérêt à les accepter.
Peter Kopp, responsable Affaires sociales et prestataires de services de l’USP
Peter Kopp
Département Affaires sociales et prestataires de services
Secrétaire général Agrisano
Téléphone 056 461 71 82
Email peter.kopp@agrisano.ch