Contenu principal

Personne n’est à l’abri d’un divorce

Communiqué de presse du 14 octobre 2022

Une année après son lancement, la campagne « Prendre ses responsabilités. S’équiper pour la vie » traitera plus à fond le cas particulier du divorce. Elle entend inciter davantage de familles paysannes à parer aux coups du sort en prenant les mesures les plus à même de prévenir les répercussions négatives pour elles-mêmes et leur exploitation. 

Il y a de cela une année, l’Union suisse des paysans (USP), l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF), Agrisano et Prométerre ont lancé la campagne « Prendre ses responsabilités. S’équiper pour la vie », dont l’objectif était d’améliorer la couverture sociale dans l’agriculture, et en particulier celle des paysannes. Cette campagne proposait de clarifier les questions de l’assurance perte de gain, de la prévoyance risque, de la prévoyance vieillesse et du partage des revenus et d’informer chaque exploitation des solutions les plus à même d’optimiser sa situation. Les messages étaient formulés sous forme de questions concrètes, que tout couple d’exploitants devrait se poser : « Que se passe-t-il si nous nous séparons un jour ? », « Que se passe-t-il si l’un de nous deux devient invalide demain ? » ou « Que faire si j’ai aussi des projets pour ma retraite ? ». Une check-list en ligne, simple et anonyme, ainsi qu’un entretien de conseil gratuit et sans engagement pour améliorer sa propre couverture d’assurance constituaient le cœur de la campagne. Une année plus tard, les objectifs fixés en matière de fréquentation sont largement dépassés : quelque 22 000 personnes ont visité le site web et près de 3000 ont rempli la check-list. L’analyse des données a permis de révéler la grande diversité des situations de chaque exploitation.

Les expériences faites au cours de cette première année montrent que de nombreuses familles paysannes sont désormais conscientes de la question et ont pris des mesures en ce sens. Il reste cependant des familles chez qui il existe encore un besoin d’optimisation. Dans la suite de la campagne, il est prévu de délimiter les différents domaines de la couverture sociale et d’approfondir chacun d’entre eux en plusieurs étapes. Le cas du divorce constituera le thème clé de cette nouvelle phase de la campagne en 2023. De nouveaux visuels et une check-list remaniée serviront à sensibiliser les familles paysannes aux problèmes et aux conséquences financières liés à l’absence ou à l’insuffisance de mesures préventives en cas de séparation. La pratique a révélé qu'un entretien avec un conseil adapté permet souvent de trouver les solutions à même d’atténuer les conséquences économiques négatives d’un divorce.

 

La sécurité sociale sur les exploitations agricoles

La vie et le travail à la ferme présentent des défis particuliers. Ce constat est d’autant plus vrai pour ce qui est de la charge de travail et de la collaboration avec les membres de la famille. Les femmes en particulier doivent lutter sur tous les fronts dans bien des cas. Elles sont souvent responsables de la vente directe, de l’agritourisme et de la comptabilité ou elles aident de manière régulière à l’étable ou dans les champs. En général, ce sont elles qui s’occupent du ménage et des enfants. En plus, il n’est pas rare qu’elles exercent en parallèle une activité non agricole. Les femmes contribuent donc de manière significative au succès de la plupart des exploitations. Dans 90 % des cas, ce sont encore des hommes qui reprennent l’exploitation parentale. Après déduction des frais courants, l’argent gagné ensemble est souvent réinjecté dans l’entreprise. Les personnes qui ne touchent pas de salaire ont souvent une couverture sociale insuffisante. En cas de divorce, il faut composer avec le risque d’importantes pertes financières pour maintenir l’exploitation à flot. Aujourd’hui déjà, il est possible d’éviter de tragiques destins. Pour ce faire, le couple d’exploitants doit se pencher sur ces éventualités et examiner les différentes options propres à sa situation.

Renseignements

Francis Egger

Directeur adjoint Union suisse des paysans
Département économie, formation et relations internationales

Téléphone 079 280 69 66
Email francis.egger@sbv-usp.ch

Anne Challandes

vice-présidente de l’USP et présidente de l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales
tél. 079 396 30 04

Sur le même sujet

Prises de position Saatgutpflichtlagerverordnung

17.08.21 | Der Schweizer Bauernverband vertritt als Dachverband etwa 50 000 Landwirtschaftsbetriebe in der Schweiz. Diese Betriebe bilden die Basis für eine sichere und hochwertige Versorgung unseres Landes mit Lebensmitteln. Um diese Aufgabe auch in Zeiten mit gestörter Zufuhr gewährleisten zu können, ist aus Sicht des Schweizer Bauernverbandes das Vorhandsein von Produktionsmitteln wie das hier betroffene Saatgut eine unabdingbare Voraussetzung. Das Parlament hat 2015 bei der Revision des Landesversorgungsgesetzes entschieden, das Saat- und Pflanzgut in Art 4 explizit zu ergänzen, um die Lebenswichtigkeit von Saat- und Pflanzgut als Voraussetzung für die Nahrungsmittelproduktion herauszustreichen (SR 531, LVG Art. 4 Abs. 2 Bst. B). Vor diesem Hintergrund begrüssen wir, wenn sich wieder mehr Möglichkeiten ergeben, um wichtige landwirtschaftliche Produktionsmittel für Krisenzeiten sicherzustellen. Die Saatgutpflichtlagerverordnung ist dabei ein richtiger Schritt in diese Richtung.

Lire la suite
En direct de l'USP En direct de l‘USP n°32 (9 – 13.08.2021)

16.08.21 | Le comité s’est penché en détails sur le projet de prise de position concernant la mise en œuvre des trajectoires de réduction et a clarifié certaines positions sur les points débattus au sein de l’agriculture. La prise de position définitive sera adoptée par la Chambre suisse le 19 août. Les autres points traités lors de cette séance ont notamment été les problèmes croissants en lien avec la présence du loup ainsi que l’initiative contre l’élevage intensif.

Lire la suite
AGRISTAT Actuel
AGRISTAT Actuel Agristat « Actuel » 07-21 : Les fluctuations du marché laitier - calcul de l’élasticité de l’offre

10.08.21 | Les marchés agricoles sont connus pour la fluctuation des volumes et des prix. Le cycle du porc en est l’exemple le plus parlant. Dans la production de lait et de viande de vache, les volumes et les prix ne cessent de changer. L’évolution des volumes s’oppose souvent à celle des prix, donnant lieu à des élasticités négatives de l’offre. Dans la production de lait et de viande de vache, la négativité de ces élasticités est très significative (valeur-p inférieure à 0,001). Or, l’évolution du prix du lait influence plus que celle du prix des bovins de boucherie la production de viande de vache. La prise en compte des prévisions de prix dans la planification de l’offre permettrait d’atténuer les fluctuations du marché partiel correspondant. Une stratégie globale pour l’ensemble des marchés aiderait aussi à lisser ces fluctuations.

Lire la suite
En direct de l'USP En direct de l‘USP n°31 (2 – 7.8.2021)

09.08.21 | A peine les votations du 13 juin dernier sont derrière nous que la prochaine votation liée directement à l’agriculture se profile déjà avec l’initiative sur l’élevage intensif. Selon la durée du traitement prochain au sein des chambres fédérales, cette votation interviendra entre la fin 2022 et le 12 mars 2023. Afin d’anticiper cette future échéance, l’USP planche déjà sur le concept de campagne qui sera débattu ces prochaines semaines au sein de ses organes. L’important sera d’assurer à nouveau une forte mobilisation et la cohésion de l’ensemble des secteurs de la production agricole.

Lire la suite
Prises de position Totalrevision Verordnung über Informationssysteme des BLV für die Lebensmittelkette

09.08.21 | Das grösste Anliegen des SBV betrifft den Datenschutz. Durch die Totalrevision soll es nicht zu einer Verhinderung der Arbeit der Zuchtorganisationen aufgrund von Datenschutz kommen. Den Organisationen muss der Zu-gang zu den nötigen Daten gewährleistet werden, dabei soll die Anonymität der Betriebe bewährt werden.

Lire la suite
Prises de position Prise de Position Ordonnance circulation routière

06.08.21 | De façon générale, nous saluons les propositions de modifications relatives à l’ordonnance citée en objet. Cependant, nous souhaitons apporter quelques précisions pour ce qui concerne l’agriculture. Dans l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes, les familles paysannes sont tributaires des véhicules agricoles. A cet effet, nous demandons que les exceptions en cas de retrait de permis ne concernent pas uniquement les personnes dont le temps de conduite nécessaire à l’exercice de la fonction dépasse la moitié du temps de travail hebdomadaire. En effet, bien que fortement tributaires de leurs véhicules et disposant de peu de marge de manœuvre en raison des contraintes liées aux cultures et aux conditions météorologiques, les agriculteurs et les employés agricoles ne correspondent pas forcément à cette définition. Ainsi, nous appelons à ce que les exceptions touchent également ces derniers. De plus, nous demandons que la conduite suite à une infraction moyennement grave soit également autorisée dans le cadre de leur fonction, sachant que les véhicules agricoles sont limités à une vitesse de 30-40 km/h.

Lire la suite
Prises de position Verordnungsänderungen im Bereich des BFE

05.08.21 | Die Schweizer Landwirtschaft kann über die Produktion von Strom aus erneuerbaren Energien einen beachtlichen Beitrag zur Energiewende leisten. Gemäss einer Studie von AgroCleanTech könnte die Landwirtschaft theoretisch bis im Jahr 2030 2‘100 GWh/Jahr Strom aus erneuerbaren Energien produzieren, mindestens 1‘200 GWh über Photovoltaik, und 420 GWh/Jahr in Biogasanlagen. Um dieses Potenzial auszuschöpfen, sind die Produzenten auf die Förderung im Rahmen eines Fördersystems angewiesen. Die Schweizer Landwirtschaft trägt aktuell vor allem über die Produktion von Strom aus Photovoltaik und Biogasanlagen, sowie Wärme aus Biogasanlagen bei zur Schweizer Energieversorgung. Im Folgenden äussern wir uns nur zu den Verordnungsänderungen mit direkten Auswirkungen auf die Landwirtschaft. Die restlichen Änderungen sind so grundsätzlich begrüssenswert.

Lire la suite
En direct de l'USP En direct de l‘USP n°30 (26 – 30.7.2021)

02.08.21 | Les premières estimations de rendements ne vont guère en direction de rendements record : 35 t/ha pour la Suisse occidentale et 41 t/ha pour la Suisse orientale. De plus, avec 13 %, les taux de sucre sont particulièrement bas ce qui n’est pas étonnant suite à la météo de ces dernières semaines. De son côté, l’Interprofession du sucre a décidé que le prix indicatif de 44 francs la tonne de betteraves serait intégralement payé pour la récolte 2020 et que les conditions pour la culture 2022 seraient les mêmes qu’en 2021. Enfin, en raison des incertitudes liées à la protection douanière et aux paiements directs, l’accord interprofessionnel 2022 sera défini en octobre.

Lire la suite