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Le 22 octobre : une journée d’une grande importance !
Nous, familles paysannes suisses, exploitons 25 % de la surface du pays comme terres agricoles et 12 % comme pâturages d’estivage, ce qui correspond à un total de 1,5 million d’hectare. Or, nombre d’intérêts et de lois affectent notre propriété foncière : la politique agricole, le droit foncier rural, le droit d’affermage, la loi sur la chasse, les législations de protection de l’environnement, l’aménagement du territoire, la loi sur la protection des eaux ou la loi sur la circulation routière, pour ne citer que quelques exemples. Vu qu’il existe des directives qui nous concernent directement dans tous les domaines, il est du plus grand intérêt pour nous de pouvoir manifester nos préoccupations de manière directe et efficace. Si nous ne le faisons pas, des décisions seront prises qui engendrent du travail et des coûts supplémentaires, des recettes moindres et d’autres contrariétés. Au cours des quatre dernières années – qui ont été difficiles pour nous, surtout au Conseil national – nous l’avons vécu à plusieurs reprises.
Le 22 octobre, nous fixerons un nouveau cadre politique pour les quatre années à venir et, en fonction de la composition du Parlement, la politique sera favorable à l’agriculture, ou justement pas. Il est donc essentiel que nous participions aux élections avec tout notre environnement et que nous aidions également à mobiliser l’ensemble du monde agricole. Accrochez des affiches, postez quelque chose sur les réseaux sociaux, parlez de ces élections dans les associations et les organisations agricoles ; demandez s’ils ont reçu les documents et s’ils ont déjà voté. Aucun courrier de vote ne doit rester inutilisé dans le monde agricole ! Des jeunes électeurs à l’arrière-grand-maman centenaire, tous doivent y participer.
Il est important de mobiliser activement les agricultrices et agriculteurs, mais aussi les paysannes et, surtout, les jeunes. Dans tous les cantons, nous pouvons obtenir des sièges supplémentaires décisifs pour les rapports de majorité. Si nous voulons que les paiements directs ne soient pas réduits en décembre, que le loup soit régulé de manière judicieuse et qu’on ne dicte pas aux gens ce qu’ils doivent manger, le monde agricole se doit d’élire ses représentantes et représentants : maintenant, c’est du sérieux !
Markus Ritter
Président de l'Union suisse des paysans
Conseiller national
Téléphone 079 300 56 93
EMail markus.ritter@parl.ch